e temple véritable de Dieu Et La crucifixion de Jésus
Nouvelles révélations divines
Le temple véritable de Dieu
Et
La crucifixion de Jésus
1. La fête de la pâque était proche. Et il advint que quelques-uns des disciples de Jésus qui étaient maçons faisaient des travaux de réparation dans le temple. Jésus passa et ils Lui dirent : "Maître, vois-Tu ces grands bâtiments et toutes les sortes de pierres qui sont là, l'œuvre de nos ancêtres n'est-elle pas merveilleuse ?"
2. Jésus dit : "Oui, c'est merveilleux, et les pierres sont bien jointes les unes aux autres, mais le temps viendra où pas une seule pierre ne restera l'une sur l'autre, car l'ennemi s'emparera de la ville et du temple.
3. Mais le vrai temple est le corps de l'homme dans lequel Dieu habite par l'Esprit. Et quand ce temple sera détruit, en trois jours Dieu en rebâtira un plus beau encore, mais celui-là ne peut pas être vu par l'œil humain.
Moi, le Christ, J'explique, rectifie (les interprétations erronées) et
approfondis la parole :
Je Suis le Christ de Dieu, le Fils du Père éternel annoncé par le Dieu éternel et juste à travers Isaïe et d'autres hommes et femmes justes. Je Suis venu dans ce monde en tant que Jésus de Nazareth, non pour détruire mais pour édifier, non pour effacer ce qui n'est pas acquitté mais pour conduire tous les hommes hors du péché et pour les mener à Celui qui M'a envoyé : au Père éternel. Car tous les êtres spirituels, âmes et hommes, sont Ses enfants. Mon Nom est inscrit dans toutes les âmes et toutes M'accepteront Moi, le Christ, et M'accueilleront au fond de leur cœur parce que Je Suis leur Rédempteur et leur rédemption. Les païens M'accepteront et M'accueilleront aussi au fond de leur cœur, car nul ne peut aller au Père que par Moi, le Christ, Son Fils.
Tout ce qui est terrestre disparaîtra, l'œuvre des ancêtres également. Car ce qui est matière, c'est-à-dire substance grossière, ne dure pas éternellement, mais seulement jusqu'à ce que la substance primordiale de la terre retourne dans l'Etre éternel qui est pur et de substance fine.
De générations en générations, l'ennemi du bien met la main sur les bâtiments des hommes et détruit ce qu'ils estiment bon et précieux. Et ceci continuera jusqu'à ce que l'ennemi soit devenu un ami du bien. C'est alors que selon la Loi de Dieu, la transformation vers une vie plus fine et plus élevée pourra avoir lieu.
Le vrai temple est le temple en chair et en os, le corps de l'homme, dans les cellules et dans l'âme duquel habite l'Esprit de Dieu.
"Et quand ce temple sera détruit, en trois jours Dieu en rebâtira un plus beau encore, mais celui-là ne peut pas être vu par l'œil humain" signifie : lorsque l'âme est séparée du corps quand la mort frappe le corps terrestre, l'âme lumineuse surmonte en trois jours les liens qui l'attachent encore à la terre, à l'attraction terrestre. Elle passe ensuite à travers les voiles qui séparent les plans de conscience les uns des autres parce qu'en habit terrestre déjà, elle s'est débarrassée de ses enveloppes. Selon son niveau de conscience elle habitera là où elle est conduite et où elle est attirée. De la même façon, durant ces trois jours pendant lesquels l'âme lumineuse se débarrasse des liens qui la rattachent encore à la terre, son vêtement spirituel changera également de forme et de couleur.
4. Ne savez-vous pas que vous êtes les temples de l'Esprit Saint ? Et que celui qui détruit un seul de ces temples sera lui-même détruit ?"
Chaque homme est un temple de Dieu car l'Esprit de Dieu habite dans chaque âme et dans chaque cellule du corps terrestre.
Celui qui méprise son prochain, le temple de Dieu, méprise également son propre temple, et ainsi méprise Dieu. Car le comportement de l'homme envers son prochain témoigne aussi de son comportement envers Dieu. Chaque fois que l'on méprise son prochain, c'est-à-dire un temple de Dieu, c'est un péché contre l'Esprit Saint.
L'homme qui tue son prochain détruit ainsi un temple de Dieu. L'âme de celui qui fut tué n'a plus la possibilité d'expier ou d'accomplir, dans son corps terrestre, ce qu'elle devait faire dans cette existence terrestre.
L'homme qui tue son prochain, le temple de Dieu, ou le fait tuer, subira un sort identique ou similaire. La peur, la souffrance, l'épouvante et la mort viendront aussi sur lui. A l'heure de sa mort, il ne trouvera pas de paix car l'âme dont il a tué le corps et qui ne lui a pas encore pardonné se tiendra devant lui. Il ressentira dans le corps de son âme ce que son prochain qu'il a tué ou fait tuer a souffert.
Je le répète : chaque homme est un temple de l'Esprit Saint. Aussi est-il commandé à chaque homme de garder la pureté de son temple et de respecter celui de son prochain. Celui qui se tient à ce commandement ne devra pas souffrir et son temple ne sera détruit ni par la maladie, ni par le besoin, ni par la force.
Tant que l'homme n'est pas encore devenu lui-même le temple de la vie intérieure - dans lequel il pénètre pour vouer au Grand Un universel tout ce qu'il pense et fait et pour Lui faire l'offrande de son remerciement pour son existence terrestre - il a besoin de structures extérieures. Dans d'imposants édifices, qu'il appelle temples ou églises, il accomplit des offrandes selon des rites extérieurs. Dans les temps anciens il s'agissait de sacrifices sanglants, à l'époque actuelle ce sont des rites, des cérémonies, des chants vides de sens et des processions. Même dans la génération actuelle de telles coutumes extérieures, et en partie encore païennes, ne sont pas abolies et sont toujours pratiquées "au Nom du Seigneur". Pour le Père éternel et pour Moi, le Christ, tout ceci est abominable.
Le Dieu éternel, le Dieu d'Isaac et de Jacob ne désire ni églises pompeuses, ni temples. Il souhaite que Ses enfants soient les temples de l'Esprit Saint, qu'ils se purifient et restent purs et Lui sacrifient leurs pensées et actions pécheresses. Qu'ils se rassemblent dans une maison de prière ouverte à tous les hommes souhaitant prier et pas uniquement à ceux qui se déclarent solidaires des gardiens d'un enseignement qui n'est plus le Mien.
L'homme qui enseigne la vérité et la vit, n'a pas besoin de cacher quoi que ce soit. Seul ferme les portes de ses églises et de ses temples celui qui propage son propre enseignement et non pas la vérité éternelle ouverte à tous, parce que la Loi, la vérité même, est dans chaque âme, et parce que l'âme doit la retrouver pour redevenir en tant qu'être spirituel la Loi éternelle.
Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! Que celui qui a des yeux pour contempler, contemple !
L'homme qui s'exerce à la justice reconnaît le partisan des ténèbres qui se pare de Mon Nom, Christ, pour tromper les hommes et les séduire. Celui qui a appris à contempler ressent où s'écoule la vérité. Il se mettra du côté de la vérité et sera avec ceux qui s'efforcent de vivre d'après la vérité.
De générations en générations Mon Nom restera grand parmi les peuples car de plus en plus nombreux seront les hommes et les femmes justes qui écraseront la tête du serpent perfide qui se prétend chrétien. Ce qui est donné de l'Esprit est vérité et subsistera. Tout ce qui est païen disparaîtra.
Aussi, quand un autre soleil luira, Moi le Christ de Dieu, le Je Suis, Je serai consciemment élevé car Je serai devenu la conscience des hommes et le Souverain du Royaume de Dieu sur terre. Il n'y aura plus ni rites, ni païens. Et tous les hommes seront unis dans l'amour désintéressé ; leur vie sera consacrée parce qu'ils accompliront les Lois de l'Eternel.
Le mot "encens" désigne la vie consacrée de l'homme qui s'oriente sur Dieu, l'Eternel. L'homme doit vouer sa vie terrestre à Dieu : ses sensations humaines, ses pensées, paroles et actes. Alors, il vivra d'un cœur pur en Dieu.
8. Ne savez-vous donc pas ce qui est écrit ? Il vaut mieux obéir que faire un sacrifice, et il vaut mieux écouter que brûler la graisse des béliers. Moi, le Seigneur, J'en ai assez de vos holocaustes et de vos offrandes sans valeur, car vos mains sont pleines de sang.
9. Et n'est-il pas écrit : Quelle est la vraie offrande ? Lavez-vous, purifiez-vous et enlevez le mal de devant Mes yeux, arrêtez de faire le mal et apprenez à faire le bien. Soyez justes envers les orphelins et les veuves et envers tous ceux qui sont opprimés. C'est de cette façon que vous accomplirez la Loi.
10. Le jour viendra où tout ce qui est dans la cour extérieure et sert aux sacrifices sanglants sera enlevé, et les fidèles au cœur pur adoreront l'Eternel en pureté et en vérité."
Tant que les âmes des hommes sont impures, leurs mains sont aussi tachées de sang. Ce que l'homme a semé en mal, en péché, dans son âme, constitue ses causes. Et ses actes qui le marquent sont en conséquence. De la façon dont il a semé, il se comportera dans sa vie terrestre, et également après la mort de son corps en tant qu'âme dans les plans de purification : celui qui est assoiffé de sang continue à avoir soif de sang ; il ne cherche qu'à se venger et persiste à vouloir verser le sang de son prochain. Tous ceux qui veulent se venger sont les querelleurs ne reculant devant rien, pas même devant la vie de leurs prochains. Dans leur folie, ils considèrent même comme honorable de verser le sang d'autrui et ne craignent pas de sacrifier des animaux en holocauste à l'Eternel. Chaque sacrifice sanglant est satanique et est une profanation de la vie issue de Dieu. C'est par de tels partisans vengeurs des ténèbres que les ténèbres veulent bafouer Dieu.
Dieu, l'Eternel, souhaite que l'homme sacrifie son moi vil et charnel et L'adore Lui, l'Eternel, dans son cœur par ses pensées, paroles et œuvres d'amour désintéressé.
Les mots "dans la cour extérieure" désignent entre autre l'orientation des hommes sur l'extérieur et tout ce qui en a résulté, y compris ce qui concerne les sacrifices sanglants. Parce qu'il n'y aura plus qu'un seul peuple : le peuple du Christ de Dieu, toutes les cours extérieures, qui symbolisent le monde, disparaîtront.
Le jour approche où tout ce qui est charnel et passionnel sera enlevé de la terre, car ce qui est annoncé commence à prendre forme : la terre se purifiera et la vie qu'elle porte se renouvellera, et le Royaume de Dieu viendra sur terre vers les enfants de Dieu qui ont un cœur pur.
11. Et ils rétorquèrent : "Qui es-Tu, Toi qui veux abolir les offrandes et méprises la semence d'Abraham ? As-Tu appris ce blasphème des Grecs et des Egyptiens ?"
12. Et Jésus dit : "Avant qu'Abraham ne fut, Je Suis." Ils refusèrent de L'écouter et quelques-uns d'entre eux dirent : "Il est possédé par un démon." Et d'autres dirent : "Il est fou." Ils s'en allèrent et racontèrent tout aux prêtres et aux anciens qui, furieux, dirent : "Il a blasphémé contre Dieu."
L'homme qui s'oriente uniquement sur l'extérieur, qui parle le langage de ce monde et vit dans le monde, ne connaît ni la Loi éternelle ni le langage de la Loi. Celui qui ne Me reconnaît pas ne reconnaît pas non plus le Père qui M'a envoyé vers les hommes. Celui qui ne Me reconnaît pas, ne comprend pas non plus Mon langage, la Loi, le Je Suis. Ce fut toujours ainsi, et aujourd'hui c'est encore la même chose : seul l'homme qui s'efforce chaque jour de revenir à la vie juste, à Dieu, comprend le langage de la Loi éternelle.
Seul quelqu'un ayant encore en lui du démoniaque dit à son prochain qu'il est démoniaque. Ainsi tous ceux qui vivaient une vie tournée sur l'extérieur et croyaient par conséquent que Mes Paroles étaient démoniaques, ne purent pas Me comprendre, Moi le Christ en Jésus. Cependant, Je Suis le Je Suis en Dieu, Mon Père, le Premier-contemplé et le Premier-né par Lui. En Lui, Je fus contemplé avant Abraham. Je Suis en Dieu et omniprésent dans les quatre attributs de Dieu. C'est ainsi que Je Suis une partie de l'héritage de tous les enfants de Dieu qui sont d'éternité en éternité.
La crucifixion de Jésus
Jésus résista à toutes les attaques et devint
1. Puis il leur remit Barabbas. Après avoir fait fouetter Jésus, il Le leur livra pour qu'Il soit crucifié. Alors les soldats du gouverneur L'emmenèrent avec eux dans le prétoire et rassemblèrent toute la troupe des soldats autour de Lui.
2. Ils Le déshabillèrent et Lui mirent un manteau pourpre. Et ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur Sa tête et Lui donnèrent une tige de roseau dans Sa main droite. Ils s'agenouillèrent devant Lui et se moquèrent de Lui en disant : "Salut, roi des Juifs !"
Tous les moyens dont les démons disposaient furent mobilisés pour Me tenter, pour Me faire douter de Ma Mission. Car chaque doute envers Dieu est péché.
Je n'ai ni douté ni péché et c'est pourquoi le "Tout est accompli" put être prononcé pour permettre à une partie de Mon héritage spirituel, la Force partielle issue de la Force primordiale de se déverser dans les âmes en tant qu'étincelles. Ni la dérision, ni l'outrage du manteau de pourpre, ni la couronne d'épines et le roseau ne purent M'inciter à pécher. Je restais dans l'Eternel dans lequel Moi, le Christ, Je Suis.
Personne n'arrive au Père dans les cieux que par Moi, le Fils de Dieu et Corégent des cieux, devenu le Rédempteur de toutes les âmes et de tous les hommes.
Si le peuple juif et la lignée de David M'étaient restés fidèles, Je n'aurais pas dû souffrir le supplice de la croix. Je serais monté dans les cieux aux yeux de tous. Le ciel serait resté parmi Mon peuple parce que les hommes auraient mis en pratique les Lois célestes, et Je serais revenu vers eux en tant que Souverain du Royaume de Dieu sur terre.
Voyez : celui qui ne fait qu'entendre la Loi de la vie sans la mettre en pratique reste tel qu'il est ; il est manipulé par celui qui croit régner sur le monde : par le satan des sens, par les forces du mal.
Je restai dans le Père éternel et J'ai accompli en Esprit l'OEuvre de la rédemption qui fut décidée au ciel : le rapatriement de toutes les âmes et de tous les hommes par l'œuvre de l'amour.
3. C'est ainsi que Jésus sortit. Il portait la couronne d'épines et le vêtement pourpre. Et Pilate leur dit : "Voici l'Homme !"
4. En Le voyant ainsi, les grands prêtres et les responsables du peuple crièrent : "Crucifie-Le ! Crucifie-Le !" Et Pilate leur dit : "Prenez-Le et crucifiez-Le, car moi je ne trouve aucune faute en Lui."
En disant : "Prenez-Le et crucifiez-Le, car moi je ne trouve aucune faute en Lui" Pilate s'est rendu malgré tout coupable. En s'appuyant sur ce qu'il avait reconnu en lui-même et de par sa position extérieure il aurait pu faire entendre raison à plus d'un Juif.
Pensez à ceci : il est impossible de faire rebrousser chemin en une seule fois à tout un peuple. Chacun individuellement est une partie du peuple et est important pour le peuple. Si Pilate avait pensé et agi de cette façon, il aurait été pour Moi, le Christ. Mais ainsi, il s'est mis contre Moi.
Pilate montra sa faiblesse. Il craignait le peuple parce qu'il voulait préserver sa position dans le monde. Le comportement de Pilate était et est également un symbole pour beaucoup. Celui qui est tourné vers le monde dépend de la masse s'il veut conserver son pouvoir et sa position dans ce monde. Il ira même jusqu'à sacrifier son prochain pour conserver cette considération et ce pouvoir extérieur.
5. Et ils crachèrent sur Lui, ils prirent le roseau et en frappèrent Sa tête. Et après s'être moqué de Lui, ils Lui ôtèrent le manteau, L'habillèrent de Ses propres vêtements et L'emmenèrent pour Le crucifier.
6. Et en L'emmenant, ils arrêtèrent un homme du nom de Simon, un Cyrénéen qui sortait dans la campagne. Ils l'obligèrent à porter la croix derrière Jésus. Une grande foule Le suivait, avec beaucoup de femmes qui se lamentaient et pleuraient sur Lui.
7. Mais Jésus se tourna vers elles en disant : "Vous, filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur Moi, mais pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants. Car voici venir les jours où l'on dira : bénis soient les stériles et les corps qui n'ont pas enfanté et les seins qui n'ont pas allaité !"
Voyez : les hommes qui frappent et crachent sur leur prochain sont ceux qui se font frapper et cracher sur eux-mêmes par leurs propres péchés. Ainsi, en tant que Jésus, Je fus pour beaucoup d'hommes un symbole. Simon qui M'aida à porter Ma croix fut également un symbole pour beaucoup.
De nombreux hommes simples qui n'admettent pas dans leur cœur la futilité, le faste et le luxe de ce monde seront de véritables aides désintéressés dans la vigne du Seigneur. Ils aideront beaucoup d'hommes à porter leur croix.
Ma vie en tant que Jésus de Nazareth est un symbole pour tous les hommes jusqu'à ce que la vie spirituelle, la vie en Moi, se soit éveillée dans chacun d'entre eux. Et Mes Paroles demeureront valables dans le monde jusqu'à ce que la lumière du monde ait imprégné toutes les âmes et tous les hommes. Mais tant que de nombreux hommes se laissent diriger par les ténèbres, ils séduiront sans cesse ceux qui sont comme un roseau oscillant dans le vent, qui se tournent une fois vers l'Esprit de Dieu et une autre fois vers le monde. Beaucoup d'entre eux engendrent continuellement de nouvelles causes et donnent aussi sans cesse le jour à des enfants chargés de causes identiques ou comparables aux leurs.
La signification des mots "Bénis soient les stériles et les corps qui n'ont pas enfanté et les seins qui n'ont pas allaité !" est la suivante : tous ceux qui sont un roseau oscillant dans le vent devraient s'attrister sur eux-mêmes d'engendrer et de donner sans cesse le jour à des choses qui leur sont identiques ou comparables. Car qui se ressemble s'assemble. Et dans ces mots est contenue la loi d'attraction et l'acquittement des causes qui lient mutuellement parents et enfants et qu'ils doivent expier et mettre en ordre ensemble.
Les mots "Bénis soient les stériles et les corps qui n'ont pas enfanté et les seins qui n'ont pas allaité !" signifient aussi : celui qui engendre et donne le jour dans le péché ou la dépravation engendre quelque chose d'identique ou de comparable à ce qu'il est lui-même et le pécheur devra à nouveau souffrir sous le péché. Qui se ressemble s'assemble sans cesse. Ceci est parti-culièrement valable pour l'époque où J'ai révélé ce qui se passe : le monde matérialiste s'effondre. Malheur à ceux qui vivent dans le péché.
Mais toutes les stérilités ne sont pas consécutives à une faute. Quand le temps sera venu pour des âmes lumineuses de venir sur la terre, des hommes de lumière donneront le jour à des âmes de lumière.
Voyez : bienheureux ceux qui ont donné et donnent le jour à des âmes de lumière ; car ils n'engendrèrent et n'engendrent pas dans le péché, dans le désir et la passion ; ils ne donnèrent et ne donnent pas non plus le jour dans le péché. Ils engendrèrent et engendrent dans l'amour désintéressé et donnent le jour dans l'amour désintéressé. De tels seins donneront également la vie désintéressée.
8. Alors, ils commenceront à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Couvrez-nous ! Car si l'on fait cela au bois vert, que fera-t-on au bois sec ?"
9. Deux autres, des malfaiteurs, furent aussi emmenés pour être exécutés avec Lui. Et lorsqu'ils arrivèrent au lieu appelé Calvaire et Golgotha, ce qui veut dire ossuaire, ils Le crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.
10. Et ce fut à la troisième heure qu'ils Le crucifièrent et ils Lui donnèrent à boire du vinaigre mélangé à de la bile. Et après y avoir goûté, Il ne voulut pas boire. Et Jésus dit : "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !"
11. Après avoir crucifié Jésus, les soldats prirent Ses vêtements et les partagèrent en quatre, un morceau pour chaque soldat, ainsi que la tunique. Cependant, la tunique était sans couture, tissée d'une seule pièce. C'est pourquoi ils dirent entre eux : ne la coupons pas mais tirons au sort qui l'aura.
12. Pour que soit accomplie l'Ecriture qui dit : "Ils ont partagé Mes vêtements entre eux et tiré au sort Ma tunique." C'est ce que firent les soldats. Et ils s'assirent et montèrent la garde.
13. Et une inscription fut fixée au-dessus de Lui, en lettres grecques, latines et hébraïques : "Voici le roi des Juifs."
Ils se partagèrent Mes habits et les tirèrent au sort. La cupidité de l'homme ne recule pas devant les habits d'un condamné à mort. Le moi cupide ne respecte rien ni personne, il ne se respecte pas même lui-même. Qu'il les ait acquis honnêtement ou non, l'homme ne peut pénétrer dans le Royaume des cieux avec tous ses biens. Et il devra même se séparer de sa dernière chemise.
L'âme par contre s'en va dans la vie de l'au-delà, avec ses habits de péché ou de vertu. Ni l'âme, ni l'homme ne peuvent empêcher cela. Ce que l'homme a semé, l'âme le porte. Elle ne peut ni le cacher, ni s'en débarrasser, à moins de pardonner, de demander pardon, de réparer et de ne plus commettre le même péché. C'est seulement ainsi que l'habit du péché peut lui être enlevé.
Ce n'est pas le sort qui détermine l'habit que tu portes ou que tu veux laisser en tant qu'âme, mais toi-même par ton comportement envers la Loi de Dieu.
Les mots "Voici le roi des Juifs" étaient en fait une raillerie ; mais Pilate pressentait qu'ils signifiaient bien plus : c'est le Roi, le Souverain du Royaume de Dieu sur terre, de la Nouvelle Israël et de la Nouvelle Jérusalem.
15. L'un des malfaiteurs qui était suspendu se moqua de Lui en disant : "Si Tu es le Christ, alors aideToi, Toi-même et aide-nous !" L'autre lui en fit reproche en disant : "Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? C'est à bon droit que nous sommes ici, car nous recevons le juste salaire de nos actes. Mais celui-ci n'a rien fait de mal."
16. Et il dit à Jésus : "Seigneur, ne m'oublie pas quand Tu arriveras dans Ton Royaume." Et Jésus lui dit : "En vérité, Je te le dis : pas plus tard qu'aujourd'hui, tu seras avec Moi au paradis."
Les paroles que J'ai prononcées en tant que Jésus au pécheur repentant : "En vérité, Je te le dis : pas plus tard qu'aujourd'hui, tu seras avec Moi au paradis" étaient des paroles de pardon. Il se rendit dans des domaines plus élevés de la vie où il ne dut plus supporter ni douleur, ni peine, car il s'était reconnu lui-même, s'était repenti et avait expié ; ainsi, il fut accueilli en Moi, le Christ. Il avait volé pour sa famille qui était affamée. L'autre était un assassin et il reçut son salaire.
17. Et ils passaient devant la croix en se moquant de Lui, et secouaient la tête en disant : "Tu voulais détruire le temple et le rebâtir en trois jours. Aide-Toi maintenant Toi-même ! Si Tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !"
18. Les grands prêtres aussi se moquaient de Lui avec les docteurs de la loi et les anciens en disant : "Il a secouru un agneau, mais ne peut pas s'aider Lui-même. S'Il est le roi d'Israël, qu'Il descende maintenant de la croix et nous croirons en Lui. Il faisait confiance à Dieu, et bien maintenant laissez-Le Lui, s'Il veut de Lui. Car Il a dit : Je Suis le Fils de Dieu."
19. Les usuriers et les marchands d'animaux s'exprimèrent de la même manière en disant : "Tu as chassé du temple les marchands de bœufs, de moutons et de pigeons mais Tu es Toi-même un mouton qui a été sacrifié."
J'ai supporté tout ceci pour que la rédemption puisse atteindre toutes les âmes et tous les hommes dans les plans de purification et dans ce monde. Les ténèbres calomnièrent, ridiculisèrent et tuèrent Mon corps terrestre ; mais elles ne parvinrent pas à atteindre ce qu'elles voulaient : Me séparer de Dieu en Me faisant douter de Lui. Je Suis resté en Mon Père et le Père est resté en Moi.
C'est de cette façon que J'ai glorifié le Père en Moi. Et c'est ainsi que la gloire du Père est venue dans ce monde comme lumière de rédemption à travers Moi, le Christ. Et personne ne peut éteindre cette lumière du monde. Elle s'est donnée dans toutes les âmes et dans tous les hommes, même dans le démon le plus sombre ; qu'il l'admette ou non, lui aussi a reçu de Moi la lumière de rédemption. Par là, lui aussi sera délivré de ses péchés.
Je Suis descendu de la croix mais pas avec Mon corps terrestre. Ce n'est pas le corps terrestre qui peut entrer aux cieux mais uniquement le corps spirituel pur. Cependant, celui qui considère le corps terrestre comme la mesure de toutes choses veut garder le corps physique. Et s'il vit dans le péché, il quittera également son corps physique dans le péché et par le péché. Et cela peut être très douloureux, car c'est son péché qu'il veut garder. Le péché se lie au corps physique et ainsi à ce monde.
Tous ceux qui Me suivent devront supporter jusqu'à la fin de ce monde pécheur des choses identiques ou comparables à ce que J'ai supporté. Ceci est valable pour eux : s'ils M'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. S'ils M'ont calomnié et ridiculisé, ils vous calom-nieront et vous ridiculiseront aussi. S'ils ont médit de Moi, ils médiront aussi de vous. S'ils M'ont tué, ils tueront et tortureront aussi beaucoup d'entre vous, que ce soit en paroles, en actes ou les deux à la fois.
20. Et à partir de la sixième heure l'obscurité couvrit tout le pays jusqu'à la neuvième heure. Et certains de ceux qui se tenaient là allumèrent leurs flambeaux, car il faisait très sombre. Et à la sixième heure Jésus cria d'une voix forte : "Eli, Eli, lama sabachthani ?" Ce qui veut dire : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné ?"
Les mots "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné ?" vinrent du cœur de Jésus.
Du haut de la croix Je vis beaucoup de peuples, d'innombrables hommes dont les âmes revêtaient sans cesse l'habit terrestre et cheminaient pendant des siècles et des siècles vers les ténèbres. Ils avaient perdu le Chemin Intérieur. Dans leur ignorance, dans leur détresse, dans leur maladie et leur solitude ils imploraient Dieu. Mais ils ne pensaient qu'à leur corps matériel, et ne se souciaient pas de leur âme qu'ils laissaient dépérir.
Ainsi, Mon appel sur la croix fut l'appel de nombreuses générations qui se croyaient et se croient perdues. Car Ma souffrance et Ma mort fut et est un symbole pour la souffrance et la mort des hommes. Mes mots "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné ?" sont les mots des hommes de tous les peuples et de toutes les générations qui, dans leur incroyance, accusèrent et accusent Dieu de leurs propres péchés. Je n'ai pas prononcé ces Paroles pour Moi-même, Je les ai prononcées comme symbole pour une multitude.
Aujourd'hui encore les Paroles que J'ai prononcées sur la croix sont un symbole pour beaucoup d'hommes. Dans leur détresse extérieure ils s'écrient : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné ?" Car aujourd'hui encore ils ne saisissent toujours pas que le salut, l'aide et la guérison viennent de l'intérieur. Aujourd'hui encore ils ne luttent que pour préserver leur vie terrestre parce que leur Etre véritable leur est encore étranger.
Ainsi, Mon appel sur la croix fut l'appel de ceux qui se crurent et se croient encore perdus. Leur appel sera entendu quand ils ouvriront leur cœur à Dieu et ne s'accrocheront plus avec leurs sens à leur vie terrestre. Ils seront alors exaucés car ils auront trouvé le chemin menant au cœur de Dieu.
Le consolateur et le Rédempteur, le Christ de Dieu, le chemin, la vérité et la vie que Je Suis, apporta et apporte à nouveau dans ce monde le chemin de l'amour, le chemin qui mène au cœur de Dieu.
Tel que le Père s'est glorifié en Moi, Jésus, et se glorifie en Moi, le Christ, Je Me glorifierai en ceux qui appellent sincèrement Dieu, car ils trouveront ce à quoi leur cœur aspire : Dieu, l'amour et la vie, leur Etre véritable.
22. Mais près de la croix de Jésus se tenaient Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, la femme de Cléophas, ainsi que Marie-Madeleine.
23. Lorsque Jésus vit se tenant là, Sa mère et le disciple qu'Il aimait, Il dit à Sa mère : "Femme, voici ton fils !" Et Il dit au disciple : "Voici ta mère !" Et à partir de ce moment, le disciple la prit chez lui dans sa maison.
Les Paroles prononcées avec ces mots à Marie : "Femme, voici ton fils !" et au disciple : "Voici ta mère !", symbolisent la Loi de l'amour désintéressé et de l'unité. Ces paroles furent comprises par ceux à qui elles s'adressaient. Le disciple accomplit la Loi de l'amour et de l'unité et accueillit Marie chez lui. Car un commandement de la Loi de Dieu dit : Un pour tous, le Christ ; et tous pour Un, le Christ ; chacun pour chacun, en bonnes pensées, en amour et sollicitude véritables.
Celui qui se tient à la Loi de l'amour et de l'unité est là pour son prochain. Il ne l'accueille pas seulement au fond de son cœur mais également dans sa maison quand il a vraiment besoin d'aide.
Celui qui se tient à la Loi de l'amour et de l'unité et habite lui-même dans la maison de Dieu, dans le cœur de Dieu, conduit aussi les hommes de bonne volonté à l'amour et à l'unité de Dieu.
25. Et, Jésus cria d'une voix forte : "Père, Je remets Mon Esprit entre Tes mains !"
26. Après avoir pris le vinaigre, Jésus cria avec force : "Tout est accompli !" Et Il baissa la tête et rendit l'Esprit. Et c'était la neuvième heure.
27. Et voici qu'il y eut un puissant coup de tonnerre et de la foudre, et le mur de séparation du sanctuaire devant lequel était accroché le rideau s'effondra et se brisa en deux. La terre trembla et les rochers aussi se brisèrent.
Le tremblement de terre ne symbolise pas seulement la liberté des âmes, mais surtout la force, la vie que reçurent toutes les âmes incarnées ou non.
C'est la force partielle issue de la force primordiale, la force du Christ qui se fractionna en étincelles et pénétra dans chaque âme, y compris dans celle des démons.
Le puissant rayonnement cosmique rendit quelques hommes momentanément lucides ; ils purent contempler des âmes qui entrèrent par la force de la rédemption dans des domaines plus élevés de la vie intérieure ; car elles avaient atteint une maturité intérieure suffisante pour se rendre vers des niveaux de vie supérieurs et avaient attendu ardemment la force de rédemption, l'étincelle rédemptrice qui leur montra et leur montre le chemin vers le cœur de l'Eternel.
28. Mais l'officier et ceux qui étaient avec lui pour monter la garde auprès de Jésus virent le tremblement de terre et tout ce qui arrivait. Ils furent terrorisés et dirent : "C'était vraiment un Fils de Dieu."
Il est écrit : "Ils furent terrorisés et dirent : "C'était vraiment un Fils de Dieu.”"
Lorsque les hommes se rendent compte de quelque chose et en ont peur, ils devraient alors examiner leur conscience : combien de fois ont-ils déjà commis ces actes qu'ils reconnaissent maintenant comme illégitimes ? La peur et la prise de conscience étaient en fait des remords. Cela voulait avertir l'officier et ceux qui l'accompagnaient pour monter la garde auprès de Jésus, et leur dire que l'homme ne doit ni tuer, ni être responsable de la mort de son prochain en ordonnant par exemple l'exécution d'un homme. Car, qui a le droit de condamner à mort d'autres hommes ou de les tuer ?
Dieu, l'Eternel, n'a pas commandé de telles choses. Lui, le Grand Un universel qui est la Loi de la vie a, au contraire, commandé aux hommes : tu ne dois pas tuer. Car Il est la vie et non la mort.
Ce que l'on appelle la mort est le trépas du corps humain issu de la terre et retournant à la terre. C'est un processus qui correspond à la Loi résultant de l'incarnation de l'âme. Il se déroulera selon la pensée et la vie de l'homme et selon l'état de son âme.
Dieu est la vie. C'est pourquoi l'homme n'a pas le droit de tuer ou de faire tuer le corps terrestre de son prochain. Celui qui tue consciemment ou fait consciemment tuer devra supporter et souffrir selon la loi des semailles et des récoltes ce que sa vie loin de Dieu a causé.